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Valentina Osorio

Bonjour, je suis Valentina Osorio Palacio, j'ai 21 ans et je suis étudiante en langues étrangères à l'école de langues à l'Université d'Antioquia. Ma couleur préférée est le bleu, j'adore les chiens et je suis très heureuse de partager avec vous le résultat de mon travail créatif dans le cours Français III. :) 

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Production personnelle

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« LE GÉANT EGOÏSTE » D’OSCAR WILDE

Par: Valentina Osorio Palacio

 

Image prise de : https://bit.ly/3IWpjgO

Où se passe l’histoire du conte ?

L'histoire du conte se passe dans le jardin du Géant Égoïste, ce jardin est un endroit magique parce que les saisons, comme l'hiver, restent quand il n'y a personne ou des enfants pour amener la joie au jardin. 

Quand est-ce que le jardin était rempli d’enfants ?

Le jardin était rempli d’enfants en deux occasions, la première fois, tous les jours après l’école lorsque le Géant était parti, et la deuxième fois, quand le Géant a permis aux enfants de revenir y jouer parce qu’il a fait tomber les murs du jardin pour eux.  

 

Qui était le propriétaire du jardin ?

Le premier propriétaire était le Géant Egoïste, mais dès qu’il a laissé les enfants entrer dans le jardin, ils sont devenus les nouveaux propriétaires parce que le Géant également a dit : « C'est votre jardin, maintenant, petits enfants »

 

Qu’est-ce que le Géant du conte a fait pour éviter que les enfants jouent dans son jardin ?

Au début, le Géant a crié trop fort pour éloigner les enfants du jardin, après il a construit un mur autour de celui-ci et enfin le Géant a mis un écriteau qui dit « Défense d'entrer sous peine d’amende ! »

Pourquoi les oiseaux du jardin ont arrêté de chanter ?

Les oiseaux ont cessé de chanter parce que les enfants sont partis du jardin. De plus, après que le Géant a expulsé les enfants de ce lieu, l'hiver n'a pas disparu, donc les oiseaux n'ont pas chanté jusqu’à ce que les enfants et le printemps sont revenus au jardin.  

Quelle est la meilleure action que le Géant a faite ?

De mon point de vue, je crois que la meilleure action que le Géant a faite, c'était quand il a démoli les murs autour du jardin, parce que cet acte a permis aux enfants de profiter et de jouer dans ce beau lieu. Par ailleurs, une autre bonne action a été quand le Géant a mis le petit garçon sur l'arbre parce qu’en ce moment-là, il a ouvert vraiment son cœur pour les enfants.

 

Voici un court résumé du conte avec mes propres mots.

Par : Valentina Osorio Palacio

 

Après une longue absence, un Géant Egoïste a vu beaucoup d’enfants du village jouer dans son jardin. C'était un bel endroit, avec des pêchers et de belles fleurs, mais c'était son jardin et non de ses enfants ! Alors il a crié assez fort pour effrayer les enfants, après il a construit un mur autour pour éviter leur retour au jardin. Mais, après une année, ni le printemps, ni les oiseaux, ni les belles fleurs, ni les fruits des arbres ne sont pas revenus dans le jardin. Jusqu'au jour où, à cause d’une belle musique qui venait de l'extérieur et d'un petit garçon qui pleurait près d'un arbre gelé, le Géant Egoïste s'est rendu compte que ce qui rendait son jardin beau et florissant était la joie des enfants qui jouaient là-bas. Finalement, le Géant et les petits ont profité de ce magnifique lieu pendant plusieurs années jusqu'à ce qu’il soit arrivé le moment pour le Géant –qui n’était plus déjà égoïste – d’aller au Paradis. 

Image prise de : https://bit.ly/3HS29H6

Les valeurs humains (L’empathie, l’acceptation, la bienveillance, l’accueil, l’affection, la réciprocité, l’amour envers les autres, l’ouverture) traitées dans le conte. Voici mon avis

Par : Valentina Osorio Palacio

  • L’empathie : « Au pied d'un arbre gelé, un tout petit enfant pleurait. Il ne pouvait grimper à l'arbre (…) Seul le petit garçon ne s'enfuit point car ses yeux étaient si pleins de larmes glacées qu'il ne vit pas le Géant s’approcher. Celui-ci le prit doucement dans sa main et le posa dans l'arbre » 

L'empathie est la capacité d’une personne pour se mettre à la place d'une autre, c'est ressentir de la compassion pour la tristesse ou le malaise d'un autre. Dans l'histoire, quand le Géant a vu le garçon pleurer, il s'est senti mal pour lui et il a décidé d’aider l’enfant à monter sur l'arbre, comme un acte d’empathie.


 

  • L’acceptation et la bienveillance : « Le Géant comprit alors son égoïsme : Maintenant je sais pourquoi le Printemps ne voulait pas venir ici. Je vais mettre ce pauvre petit garçon tout en haut de l'arbre, et je démolirai le mur, et mon jardin sera à tout jamais la cour de récréation des enfants. »

 

L’acceptation et la bienveillance sont présentes dans l'histoire quand le Géant a compris que la joie et la beauté de son jardin sont dans les enfants, et cela s’est passé lorsqu’il a aidé l'enfant qui ne pouvait pas monter sur l'arbre, en plus, il se montre à lui-même et aux autres comme quelqu’un de gentil et serviable, de cette manière le Géant a compris qu'il peut faire beaucoup pour les enfants lorsqu'il les laisse entrer dans le jardin. 


 

  • L’affection et l’amour envers les autres : - « Mais où donc est votre petit compagnon, celui que j'ai posé dans l’arbre ? (Le Géant avait un faible pour lui parce qu'il l'avait embrassé.) »                                                                                                                                - « J'ai beaucoup de belles fleurs, disait-il, mais les enfants sont les plus belles fleurs de toutes »                                                                                                                                                           - « Au-dessous de l'arbre, se tenait le petit garçon qu'il avait aimé. » 

Après avoir permis aux enfants d’entrer dans son jardin, le Géant leur a montré son affection et son amour de plusieurs façons, à cause de la joie et la beauté qu'ils apportent au jardin. De même, je crois que l'amour envers les autres se reflète dans l'histoire quand le Géant demande et se préoccupe pour l’enfant dans l'arbre, parce qu’il a une affection particulière pour lui. 

  • La réciprocité : 

  • « Le petit garçon étendit ses deux bras et les jeta autour du cou du Géant, et l'embrassa (c'était la première fois qu'on embrassait le Géant). » 

  • « Les enfants jouèrent tout le jour et, le soir, ils vinrent dire au revoir au Géant. » 

  • « L'enfant sourit au Géant et lui dit : Tu m'as laissé un jour jouer dans ton jardin, aujourd'hui tu viendras avec moi dans mon jardin, qui est le Paradis »

De mon point de vue, la réciprocité fait partie des valeurs les plus présentes dans le conte. Dans les exemples tirés du conte, je pense que c’est clair que les actions bonnes et mauvaises du Géant ont une réponse similaire à celle qu'il a faite, parce que la réciprocité, c'est une relation entre comment nous sommes avec les autres et comment ils sont avec nous-mêmes.

  • L’accueil et l’ouverture : « C'est votre jardin, maintenant, petits enfants ”, dit le Géant. Et il prit une grande hache et fit tomber le mur. »

À ce moment de l'histoire, se présente les valeurs de l'accueil et l'ouverture parce que le Géant a démoli les murs de son cœur et son jardin pour accueillir les enfants, il les reçoit avec amour et une grande joie et c'est le sens de ces deux valeurs : accueillir l'autre dans nos vies avec ferveur et un cœur ouvert.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Image prise de : https://bit.ly/3KvvoRt

Voici une histoire inspirée du conte Le Géant Egoïste :

ELLE ÉTAIT TOUJOURS LÀ.

Par: Valentina Osorio Palacio

Avril/Juin 2020

 

Pour tous, ce virus et le confinement nous ont affectés, beaucoup de personnes ont perdu leur emploi, leur entreprise, d'autres avec la douleur dans l'âme ont perdu un proche ou leur propre vie, et d'autres encore ont dû changer notre mode de vie à 180 degrés... pas plus de réunions, ni de promenades, ni de repas au restaurant parce que nous devons prendre soin de nous et des autres, et si nous le comparons, nous avons encore beaucoup de chance d'être vivants... Il y a quelques personnes, que je considère comme des êtres supérieurs, qui ont réussi à profiter de cette situation, tandis que moi, au contraire, j'ai l'impression de mourir chaque jour un peu plus, je sais que je suis ingrate et que beaucoup de gens ont souffert beaucoup plus en ces temps difficiles, cependant, le fait de savoir cela - et d’entendre le rappeler tous les jours dans les nouvelles - ne me fait pas sentir mieux, parfois cela me fait sentir pire, parce qu’au contraire à ces êtres supérieurs, pour moi, cette situation a été tout sauf une "opportunité" d’évoluer personnellement. 

 

« Ma fille, dors un peu, ça te fera du bien, tu as été devant l'ordinateur toute la matinée, Tu dois être très fatiguée ! » ma mère m'a dit un jour, après qu’elle est entrée dans ma chambre et m'a vu assise devant l’ordinateur en train de terminer un travail universitaire. Dieu merci, à ce moment-là, j’avais envoyé le document et oui, j'avais besoin d'une pause de l'écran, donc j'ai fait quelques pas, je suis tombée sur mon lit et en quelques minutes je me suis endormie...

La grande maison de ma grand-mère Herminia était là, comme dans mes souvenirs, avec ses fleurs rouges dans le couloir et le buisson d'aloès près de la porte, je portais une robe blanche avec des petites étoiles bleues sur la jupe, je courais vers la maison, Je sentais l'herbe mouillée entre mes orteils et j'avais très faim, je ne sais pas pourquoi « oh non, non, non ! Nettoie tes pieds ! Tu vas salir la maison »ma grand-mère a crié quand elle a vu que je n'avais pas mes sandales, avec un chiffon qu'elle avait dans les mains elle a nettoyé mes pieds et m'a emmené à la cuisine pour manger...Tout s'est passé très vite, j'étais bientôt de nouveau à l'extérieur de la maison, je suis sortie mes peluches, les draps de ma grand-mère et tout ce qui me venait à l'esprit pour jouer : 

D'abord, j’ai joué à la petite maison, puis à la maîtresse, puis à une course d'obstacles et la dernière chose que je me rappelle, c'était de jouer à la cuisine; mais ce qui n'a jamais changé, c'est l'image de ma grand-mère, elle était toujours là, elle m’a regardé, elle a ri, parfois avec son chapelet à la main et parfois avec un goûter, mais elle était toujours là.

Quand j'ai ouvert les yeux, j'ai pleuré, je voulais pleurer et seulement pleurer, pendant cette sieste j'ai eu le meilleur rêve de ma vie, j'avais revécu de beaux moments de mon enfance avec ma grand-mère Herminia; je voulais répéter ce rêve tous les jours de ma vie, bien qu’à ce moment-là je ne voulais que pleurer, le souvenir de ma grand-mère, de son sourire, de sa voix, de son visage et de sa maison, c’était un événement fondamental, que je n’ai pas cru qu’il m’aiderait beaucoup à surmonter ces mauvaises pensées qui m'ont accompagnées pendant la pandémie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FIN. 

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