Valentina : Bonjour à tous et à toutes et bienvenus à notre débat, aujourd'hui on va parler d'une thématique très intéressante : La Représentation du professeur au cinéma. 

 

Particulièrement, nous allons discuter de ce sujet à partir du très célèbre film : Matilda. C’est une comédie américaine sortie en 1996. Matilda est une petite fille très intelligente néanmoins ses parents sont totalement indifférents à son bien-être. Quand Matilda est enfin envoyée à l'école, elle développe un mystérieux pouvoir : la télékinésie (elle peut déplacer les objets par la pensée), qui lui permet alors d'élaborer un plan pour se débarrasser de la directrice afin que l'école soit plus tranquille.

 

Notre débat comportera 3 séries de questions où nous allons inviter deux de nos participants à discuter et à donner leur opinion et finalement, nous terminerons ce débat avec une étape finale où chacun des participants répondra à la même question. Maintenant, je vais vous présenter les participants qui vont exprimeront leurs différents points de vue: 

 

Voici nos invités : Sebastian Oviedo, Maria Alejandra Echavarría, Ana Maria Alvarez, Laura Camila García, Liset Chavarria et moi, Valentina Osorio, je serai votre modératrice. 

 

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Premièrement, j'invite Ana Maria et Maria Alejandra à répondre à la question suivante : Comme future enseignante des langues étrangères. Quelle est, selon vous, la principale leçon qui vous donne ce film ? Ana Maria, Quelle est votre réponse ?

 

RONDE 1 : 

Ana Maria Alvarez : Eh bien, en tant que professeure de langues étrangères, le film Matilda m'a appris l'importance des parents dans le développement de l'apprentissage des enfants. Pour commencer, Matilda était une fille douée et sa famille, au lieu de promouvoir ses talents et son amour à la lecture, l'a invitée à des loisirs insensés... d'autre part, ses parents ne savaient pas que la fille était torturée par Madame Le Gourdin et ça c'est un sérieux manque de confiance et de communication... Ils l'ont tellement négligée qu’à la fin, l'institutrice Miel finit par l'adopter pour remplir le rôle de tutrice responsable dont un enfant a tant besoin.

 

En tant qu'enseignants de langues étrangères, nous allons sûrement rencontrer des scénarios dans lesquels nos étudiants ont des parents dysfonctionnels et ma réflexion est que, bien qu'un enseignant ne puisse pas et ne doive pas supplanter les parents, ils doivent être un pont entre eux et l'étudiant, ou même de plus, faire une équipe famille-enseignant... en tant qu'enseignants nous pouvons nous engager à inclure les parents dans le processus éducatif par de petites responsabilités acquises en faveur de l'épanouissement de l'étudiant cela aura des répercussions dans l'apprentissage d'une langue.

 

Il faut chercher à l'acquérir dans les meilleures conditions de façon à ce que vous puissiez vous consacrer, avec le plus large temps de qualité que possible et bien sûr, avec une bonne santé physique et mentale (un facteur qui est principalement pris en charge par la famille). Un père ne peut pas être supplanté, comme dans le cas extraordinaire de Matilda et Miss Miel, mais un scénario peut être facilité dans lequel nous construisons ensemble un environnement d'enseignement-apprentissage dont les langues étrangères ont besoin. 

 

Valentina : Merci Ana Maria maintenant, Maria Alejandra : Quelle est votre opinion ?

 

Maria Alejandra Echavarria : Je pense que mon opinion complémente la pensée de Ana. Pour moi, le film montre une réalité ou un rôle des parents. Mais il fait, aussi, une comparaison entre deux modèles de professeur. 

 

Le premier : Madame Le Gourdin comme la parfaite représentation du centrisme adulte. Le centrisme adulte est un modèle culturel dans lequel les adultes ont tout le pouvoir. C'est une manière d'exprimer que seuls les adultes sont les personnes qui ont la parole, qui ont la rançon, et qui usuellement diminuent l'importance de ce que les enfants veulent dire. 

 

Au contraire, le deuxième modèle est Mademoiselle Miel comme la représentation de ce qu'un professeur doit être. Par exemple, elle est douce et gentille, mais elle a aussi la capacité de reconnaître et d'identifier les habiletés et les attitudes de chaque étudiant comme un individu pour lui aider lors du renforcement et pour accompagner son processus de connaissance de soi. 

 

Ce processus est très important dans l'apprentissage d'une langue parce qu’usuellement il va de pair de l'apprentissage d'une culture. Et plus vous adoptez votre propre culture, plus vous apprendrez et vous vous enrichirez avec d'autres cultures. 

 

Valentina : Cette première ronde a été très intéressante ! Merci Ana Maria et Maria Alejandra. Maintenant, nous invitons Sebastian Oviedo pour notre deuxième question.

 

     

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Bonjour, Sebastian maintenant, Quelle est votre réponse à cette question ? Quelle est l'importance d'une bonne santé mentale de l'enseignant ?

 

RONDE 2 :

Sebastian Oviedo : La santé mentale est importante quelle que soit notre profession. Je pense qu'au-delà d'avoir une bonne santé mentale, la chose vraiment importante est d'être consciente de ce que vous ressentez. Parce qu'il est aussi normal de se sentir mal, les maladies mentales ne sont pas quelque chose que nous décidons d'avoir et cela peut nous arriver à nous tous, y compris les enseignants. Ce qui nous permet d'être conscients de notre état, c'est de demander de l'aide, si nécessaire, et non d'évacuer nos problèmes, traumatismes, conflits internes, etc. avec les élèves.

 

Valentina : Sebastian, c'est un point très important que vous proposez, bien qu'aujourd'hui les jeunes sont plus conscients de l'importance de la santé mentale, pensez-vous que les adultes s'intéressent également à la santé mentale ? Ou Pensez-vous qu'il est nécessaire de sensibiliser les enseignants adultes à la santé mentale ?

 

Sebastián Oviedo : J'ai l'impression que les personnes âgées ne sont pas très sensibilisées à la santé mentale. Oui, je considère qu'il est important que les personnes âgées se renseignent sur ce sujet car, du moins dans mon cas, j'ai rencontré des enseignants qui considèrent la santé mentale comme un non-sens et une excuse pour les étudiants pour justifier de mauvais résultats scolaires.

 

Valentina : Merci de votre réponse Sebastian, Maintenant, J’invite Liset Chavarria et Laura Camila, Bonjour collègues, notre question pour vous dans ce débat, c’est la suivante : Est-ce que les élèves ne respectent pas les professeurs qui leur inspirent la peur ?

 

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RONDE 3 : 

Liset Chavarria : Personnellement, je pense que le respect ne se gagne pas en terrorisant les gens. Le respect se gagne avec de bonnes actions, en enseignant avec amour et passion.

Les professeurs qui sont effrayants perdent le respect de leurs étudiants et risquent d'être confrontés verbalement ou physiquement par leurs étudiants. Je pense que la clé d'une bonne éducation est le respect et la confiance.   

 

Valentina : Merci Liset de votre réponse, maintenant, Laura Camila  Quelle est votre réponse à cette même question ? 

 

Laura Camila : Je pense que les enseignants qui inspirent la peur reçoivent du respect mais pas de l'affection de leurs élèves car ils auront toujours peur de leurs réactions, et éduquer comme ça est très difficile car l'être humain n'est pas une machine qui n'est là que pour recevoir des ordres, aussi il a besoin de compréhension et de voir chez l'enseignant une personne de confiance, et plus que de le voir comme son éducateur, le voir comme un ami.

 

Valentina : Je vous remercie de votre réponse, Laura. Et Liset, avez-vous des questions pour notre collègue ? 

 

Liset Echavarria : Oui, Camilla, Comment gagner le respect de vos étudiants sans susciter de la peur ?  

 

Laura Camila : D'abord j'aborderais mes élèves de manière amicale, qu'ils voient en moi un exemple à suivre et une amie, je serais aussi très compréhensive et patiente, je les respecterais et de la même manière je recevrais leur respect.

 

Valentina : Merci Liset et Laura d’avoir partagé avec nous vos points de vue. Finalement, j’invite tous nos participants pour répondre à la question finale. Comment voulez-vous influencer la vie de vos étudiants ? 

 

    

 

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RONDE FINALE :

Ana Maria : Mon époux a influencé ma propre vision d'être enseignante parce que j'ai appris quelque chose de très important de lui : il est inutile d'éduquer l'esprit sans éduquer le cœur. Je pense que l'éducation qui est actuellement offerte, de manière générale, a oublié d'éduquer aux affections de l'être humain. Pour moi, il est très important qu'à l'académie nous sachions que l'être humain n'est pas « fragmenté » mais qu'il est un être complet et qu'il doit être éduqué dans toutes ses dimensions.

Je ne veux pas éduquer des génies tristes, ni des idiots heureux... Je veux éduquer des gens bien équilibrés, avec de la maîtrise de soi et de la discipline afin qu'ils puissent être leur meilleure version. C'est ce que mon époux m'a toujours inculqué depuis que j'ai pris connaissance de son travail d'enseignant et c'est la vision que j'ai de moi-même en tant qu'enseignante, c'est mon objectif à suivre avec mes étudiants. 

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Laura Camila : Plus qu'une femme professeur, je veux qu'ils me voient comme une amie, une personne de confiance, j'aime l'idée de partager mes connaissances avec mes élèves mais aussi qu'on en apprenne beaucoup sur des valeurs et sur les choses simples de la vie.

 

Sebastian Oviedo : À vrai dire, je n'ai pas pris le temps de réfléchir à la manière dont j'aimerais influencer la vie de mes futurs étudiants. Pour être honnête, je ne veux pas être un exemple de comment être, je veux leur donner, avec mes connaissances, les outils pour qu'en plus de recevoir ces connaissances, ils puissent les utiliser pour ce qu'ils veulent devenir.

 

Liset Echavarria : Je veux aider mes étudiants sur le plan scolaire lorsqu’ils en ont besoin, mais je veux aussi les aider sur le plan personnel lorsqu’ils en ont besoin.

Enfin, je veux enseigner par mon bon exemple, je veux aussi motiver mes étudiants à apprendre, à s'améliorer et à partager avec les autres dans la solidarité. 

 

Maria Alejandra : Comme femme professeur, j'aimerai aider mes étudiants à comprendre leurs sentiments. Parce que comprendre ce qui m'arrive est un élément essentiel pour identifier la manière d’avoir du succès dans mon processus d'apprentissage. 

 

Valentina : Voilà, le temps passe vite et nous sommes arrivés à la fin de ce débat à propos de la représentation du professeur au cinéma, C'était une discussion vraiment intéressante ! Je remercie nos collègues de nous avoir donné leur appréciation à propos de cette thématique. Maintenant je vous propose d'ouvrir l'espace pour écouter notre cher public pour savoir quelle est votre opinion, nous vous écoutons et merci encore une fois.