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LA VIOLENCE

Table Ronde

Introduction

Modérateur (Felipe) : Bonjour à tous ! Soyez les bienvenus a notre table ronde sur la violence dans le livre L’Amant. Nous sommes le groupe numéro trois et nous avons comme objectif de cet exercice analyser et présenter quelques situations ou on regarde violence dans l'œuvre en utilisant des citations textuelles. Premièrement, on va donner une brève description du livre, deuxièmement, on va faire l’explication du thème, troisièmement, on continue avec l’analyse et nos opinions et finalement la conclusion.

Modérateur (Felipe) : En premier lieu, je vais donner la description

Description

L’Amant est un roman autobiographique écrit par Marguerite Duras en 1984. Le livre s’agit d’une jeune fille blanche qui vit dans l’Indochine coloniale avec ses deux frères et sa mère. L’auteure raconte que la famille vit dans un état précaire et en plus un environnement familier très compliqué en raison d’une mauvaise relation entre sa mère et son frère aîné. On peut dire que cette nulle relation augmente quand, a l’ȃge de quinze ans, le jeune femme connaît un homme chonois et millionaire plus ȃgé qu’elle, exactement, onze ans. Après, ils sont devenus des amants et la protagoniste, malgré sa lucidité sur sa relation, décide de continuer avec ça et d'explorer le monde passionnel avec lui. Elle ignore les conseils de sa mère et les stéréotypes sociales de l’époque.

Modérateur (Felipe) : En deuxième lieu, Alejandro nous racontera sur l’explication.

Explication

On peut dire que la violence a existé depuis le commencement de l’humanité, par exemple quand les hommes anciens luttaient entre eux pour s’alimenter. La violence est définie comme l’utilisation excessive de la force ou autorité contre une personne, groupe ou communauté et le résultat est dommage physique ou psychologique. Il existe divers types de violence qu’on peut classer en violence physique et violence non physique. La violence physique se présente quand les corps des impliqués entrent en contact direct, par exemple frapper, pousser, blesser ou meme tuer. La violence non physique est définie comme n’importe qui dommage vers une personne, groupe ou communauté qui affecte l’état psychologique des sinistrées, par exemple, insulter, extorquer, menacer, chantage, etc.

Modérateur (Felipe) : En troisième lieu, nous allons montrer quelques situations de violence dans le livre et ensuite on va donner l’opinion de chaque citation  

Analyse

Modérateur (Felipe) : Je donne la parole a Yessenia.

Citation de Yessenia : Dès le début, on peut remarquer la violence constante et la répression psychologique que la mère exerce sur ses enfants, en particulier sur Marguerite. Chose qui a causé de futurs problèmes dans leur vie personnelle.

“ Ma mère, institutrice, veut le secondaire pour sa petite fille. Pour toi le secondaire qu’il faudra. Ce qui était suffisant pour elle ne l’est plus pour la petite. Le secondaire et puis une bonne agrégation de mathématiques. J’ai toujours entendu cette rengaine depuis mes premières années d’école. Je n’ai jamais imaginé que je pourrais échapper à l’agrégation de mathématiques, j’étais heureuse de la faire espérer.J’ai toujours vu ma mère faire chaque jour l’avenir de ses enfants et le sien.” (page 11)


 

Modérateur (Felipe) : Allez ! Alejandro 

Citation d’Alejandro : Et la violence n'est pas seulement présentée comme explicite, on peut voir ici un cas de dépendance toxique. “C’est la gouvernante qui ne quittera jamais ma mère même lorsqu’elle rentrera en France, même lorsque mon frère aîné essaiera de la violer dans la maison de fonction de Sadec, même lorsqu’elle ne sera plus payée” (Page 28).

 

Modérateur (Felipe) : On continue avec Mateo

Citation de Mateo : “Dans des crises ma mère se jette sur moi, elle m'enferme dans la chambre, elle me bat à coups de poing, elle me gifle, elle me déshabille, elle s'approche de moi, elle sent mon corps, mon linge, elle dit qu'elle trouve le parfum de l'homme chinois, elle va plus avant, elle regarde s'il y a des taches suspectes sur le linge et elle hurle…” (Page 73) 

 

Citation de Felipe :  “la ville à l'entendre, que sa fille est une prostituée, qu'elle va la jeter dehors, qu'elle désire la voir crever et que personne ne voudra plus d'elle, qu'elle est déshonorée, une chienne vaut davantage.” (Page 73)

Les mots que la mère de la jeune fille a dit sont un concis exemple de violence non physique, elle est en train d’insulter terriblement sa fille et ça peut causer un dommage psychologique dans la protagoniste car elle va croire qu’il est vrai.

 

Modérateur (Felipe) : Maintenant, on retourne avec Yessenia

Citation de Yessenia : de même, nous pouvons voir la même situation ici

 “ Déjà je l’ai à ma mère : ce que je veux c’est ça, écrire. Pas de réponse la première fois. Et puis elle demande : ``Elle dit durement après l’agrégation de mathématiques tu écriras si tu veux, ça ne me regardera plus.” (Page 29 ) 

Ce commentaire est un exemple de la répression et la violence psychologique que la mère de Marguerite fait constamment à elle et nous montre comment au fil du temps a indirectement affecté chacune des actions de Marguerita.

 

Modérateur (Felipe) : Alejandro, tu as la parole

Citation d'Alejandro : la peur générée par la violence est impressionnante, comme ici la protagoniste l'exprime en se disputant avec son frère aîné: “Je lui dis que cette violence de mon frère aîné, froide, insultante, elle accompagne tout ce qui nous arrive, tout ce qui vient à nous. Son premier mouvement c’est de tuer, de rayer de la vie, de disposer de la vie, de mépriser, de chasser, de faire souffrir.” (Page 68).

 

Citation de Felipe : “Le petit frère crie à la mère de la laisser tranquille. Il va dans le jardin, il se cache, il a peur que je sois tuée, il a peur, il a toujours peur de cet inconnu, notre frère aîné.” (Page 74).

Cette situation peut traumatiser le petit frère parce qu’il est en train de voir comme son frère aîné traite sa sœur et il peut adopter ce comportement aussi, donc, il est très important de croître dans un lieu libre d’hostilité. 


 

Citation de Felipe : “Ils se battent sans un mot, on entend seulement leurs souffles, leurs plaintes, le bruit sourd des coups. Ma mère comme en toutes circonstances

accompagne la scène d'un opéra de cris.” (pages 74 et 75).

Ici la protagoniste nous raconte quand ses frères battent beaucoup de fois tant que sa mère crie brutalement , et que pour elle ce contexte est très commun. Cette situation est très préoccupante parce qu’elle va normaliser les bagarres et les disputes, choses que ne doivent pas être commun dans notre société.

 

Modérateur (Felipe) : Encore une fois, Mateo

Citation de Mateo : “Ou peut-être vient-elle d’apprendre qu’elle est malade à son tour de cette maladie dont lui il va mourir ? Les dates coïncident. Ce que j’ignore comme elle devait l’ignorer, c’est la nature des évidences qui la traversaient et qui faisaient ce découragement lui apparaître. Etait-ce la mort de mon père déjà présente, ou celle du jour ? La mise en doute de ce mariage ? de ce mari ? de ces enfants ? ou celle plus générale du tout de cet avoir ? C’était  chaque jour. De cela je suis sûre. Ça devait être brutal. À un moment donné de chaque jour ce désespoir se montrait. Et puis suivait l’impossibilité d’avancer encore, ou le sommeil, ou quelquefois rien, ou quelquefois au contraire les achats de maisons, les déménagements, ou quelquefois aussi cette humeur-là, seulement cette humeur, cet accablement ou quelquefois, une reine, tout ce qu’on lui demandait, tout ce qu’on lui offrait, cette maison sur le Petit Lac, sans raison aucune, mon  père déjà mourant, ou ce chapeau à bords plats, parce que la petite le voulait tant, ou ces chaussures lamé or idem. Ou rien, ou dormir, mourir” (page 11)

 

Modérateur (Felipe) : Il semble que Yessenia a quelque chose intéressant pour dire

Citation de Yessenia : souvenons-nous!

ce fragment nous donne un moment très important 

 

“ Et moi, deux ans après la guerre, membre du P.C.F. (partido comunista francés ) l'équivalence est absolue, définitive. C’est la même chose, la même pitié, la même superstition disons, qui consiste à croire à la solution politique du problème personnel. Elle aussi, Betty Fernandez, elle regardait Paris, les squares des catalpas en fleur comme cette autre femme, Marie-Claude Carpenter. Avait de même ses jour de réception. (Page 85.)  

Ce fragment est le clair exemple dû le contexte de notre protagoniste, spécifiquement elle parle des souvenirs avec l’occupation allemande dans la seconde guerre du mundi, situation qui était une des périodes très violentes del monde. 

 

Modérateur (Felipe) : On va finir avec Alejandro, allez !

Citation d’Alejandro : l'invitation à la violence est également évoquée de manière forte, comme dans cet extrait du livre:“Le frère répond à la mère, il lui dit qu’elle a raison de battre l’enfant, sa voix est feutrée, intime, caressante, il lui dit qu’il leur faut savoir la vérité, à n’importe quel prix.” (Page 73-74).

 

En quatrième et dernier lieu, Yessenia nous parlera sur la conclusion. 

 

Conclusion 

Marguerite Duras a vécu une vie pleine de rejet, elle a parfois été rejetée par sa mère,  elle a été rejetée par la famille de son amour, et à un moment elle a été rejetée par la société, dès son plus jeune âge, elle a eu une vie difficile,  pleine de violence et de douleur, et quand elle a eu un âge avancé, c'est quand elle a  commencé à aimer vivre librement,Je pense personnellement qu'elle a eu une vie très courageuse où elle a finalement  put faire ce qu'elle voulait vraiment, c'est-à-dire écrire.

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